Daily Shaarli

All links of one day in a single page.

June 6, 2023

L’infrastructure technique de Framaspace – Fiat Tux
thumbnail

Ces espaces « cloud » sont des instances de Next­cloud qu’on met à dispo­si­tion avec un certain nombre d’ap­pli­ca­tions vali­dées par Frama­soft.

Nous n’au­to­ri­sons pas d’autres appli­ca­tions tout simple­ment pour éviter d’avoir des cas parti­cu­liers de support à gérer.
Tout le monde aura donc un Next­cloud semblable aux autres, et s’il y a un souci, le résoudre pour une asso­cia­tion le résou­dra pour tout le monde.

J’ai décrit vite fait l’in­fra­struc­ture tech­nique de Framas­pace dans sa FAQ, mais je profite d’avoir mon petit bout de web à moi pour prendre plus de place pour ça ici 🙂

Affaire du 8 décembre : le chiffrement des communications assimilé à un comportement terroriste – La Quadrature du Net
thumbnail

Cet article a été rédigé sur la base d’informations relatives à l’affaire dite du “8 décembre”1 dans laquelle 7 personnes ont été mises en examen pour « association de malfaiteurs terroristes » en décembre 2020. Leur procès est prévu pour octobre 2023. Ce sera le premier procès antiterroriste visant « l’ultragauche » depuis le fiasco de l’affaire Tarnac2.

L’accusation de terrorisme est rejetée avec force par les inculpé·es. Ces dernier·es dénoncent un procès politique, une instruction à charge et une absence de preuves. Ils et elles pointent en particulier des propos decontextualisés et l’utilisation à charge de faits anodins (pratiques sportives, numériques, lectures et musiques écoutées…)3. De son côté la police reconnaît qu’à la fin de l’instruction – et dix mois de surveillance intensive – aucun « projet précis » n’a été identifié4.

L’État vient d’être condamné pour le maintien à l’isolement du principal inculpé pendant 16 mois et dont il n’a été libéré qu’après une grève de la faim de 37 jours. Une seconde plainte, en attente de jugement, a été déposée contre les fouilles à nu illégales et répétées qu’une inculpée a subies en détention provisoire5.

De nombreuses personnalités, médias et collectifs leur ont apporté leur soutien6.

C’est dans ce contexte que nous avons été alerté du fait que les pratiques numériques des inculpé·es – au premier rang desquelles l’utilisation de messageries chiffrées grand public – sont instrumentalisées comme « preuves » d’une soi-disant « clandestinité » venant révéler l’existence d’un projet terroriste inconnu.

Nous avons choisi de le dénoncer.